Un avion de tourisme atterrit sur le toit d’un centre de tri postal, à proximité de l’aérodrome de Chelles-Le Pin en Seine-et-Marne

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Le pilote de l’avion de tourisme a été héliporté vers un hôpital de la région parisienne. Ses jours ne sont pas en danger.

Aéro-News ( un avion de tourisme atterrit sur le toit ) – «Nous avons entendu un gros bruit et quelques minutes plus tard nous avons dû évacuer les locaux. Nous avons eu de la chance car l’avion aurait pu exploser !» Préparateur de commandes pour la société Viapost à Chelles (Seine-et-Marne), Mohamed a les yeux fixés sur la carcasse d’avion encastré sur le toit de l’entrepôt où il travaille.

Ce lundi, vers 15 h 15, un avion de tourisme a atterri par accident sur le toit des bureaux de cette filiale de La Poste, spécialisée dans le transport et la logistique de colis. La scène s’est déroulée rue des Nonettes, à deux pas de l’aérodrome de Chelles-Le Pin, dans l’alignement parfait d’une des pistes orientée sud-ouest-nord-est située à moins de 300 mètres de l’impact.

À bord de ce monoplace blanc, le pilote âgé de 65 ans, a été grièvement blessé au visage et héliporté vers un hôpital de la région parisienne. Ses jours ne sont cependant pas en danger. Selon les premiers éléments de l’enquête menée par le commissariat de police de Chelles, il s’agirait d’une erreur de pilotage à l’atterrissage.

L’avion de tourisme s’est encastré dans le toit, alors que son réservoir de kérosène suintait

L’avion a légèrement traversé le toit, son réservoir de kérosène a été percé et suintait. Une vingtaine de personnes ont été évacuées des locaux administratifs mais les activités ont repris dans le reste l’entrepôt. L’épave de l’avion a été enlevée du toit au moyen d’une grue en début de soirée.

« L’avion a percuté le premier toit avant de s’écraser sur le second en contrebas. Seul un bureau sous la zone d’impact a été condamné mais le reste des activités n’est pas perturbé. C’est la première fois en douze ans qu’un tel accident se produit sur notre site. Mais il y avait déjà eu quatre incidents aux abords immédiats de l’entreprise », explique Henri Pirès, le directeur de la plateforme.

Certains salariés ne sont pas surpris que le ciel leur soit tombé sur la tête. « J’ai de tout de suite compris que c’était un avion. Ils survolent l’entrepôt tellement bas ! Heureusement, personne n’est blessé», affirme Katia, préparatrice de commandes sur le site. « Ce serait bien qu’ils volent un peu plus haut ! », renchérit Mohamed.

Le 9 avril 2017, une Parisienne de 27 ans, élève de l’aérodrome de Chelles-Le Pin, avait trouvé la mort à l’issue de son premier vol, seule aux commandes d’un avion de tourisme.

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