Aero-News (Un Boeing 777 d’Air France) – Un vol d’Air France reliant Paris-CDG à Dakar a dû faire demi-tour en urgence, samedi 16 août 2025, après qu’une passagère a agressé le chef de cabine, semant un certain chaos parmi les passagers et l’équipage.
Le Boeing 777-300ER, immatriculé F-GZNI, avait décollé de l’aéroport Paris-Charles de Gaulle à 17h24 samedi 16 août. Alors que l’appareil volait à 32 000 pieds au-dessus de Bordeaux, l’attitude inhabituelle d’une passagère attire rapidement l’attention : la femme, apparemment en proie à une crise de démence, déambule, hurle, puis se jette soudain sur le chef de cabine en tentant de l’étrangler tout en criant : « Je veux tuer ».
Face à la gravité de la situation et pour garantir la sécurité de tous, les pilotes déclarent l’état d’urgence à l’aide du code international « squawk 7700 ». L’avion fait aussitôt demi-tour et entame une descente vers l’aéroport de Paris-Charles de Gaulle.
L’appareil se pose à Paris seulement 1h43 après son départ. À leur arrivée, les secours et les autorités interviennent rapidement pour prendre en charge la passagère, vraisemblablement mentalement instable. L’ensemble des voyageurs est assisté par les équipes d’Air France, et la compagnie met tout en œuvre pour limiter l’impact de cet événement sur la suite du voyage. Un nouvel équipage a été mobilisé et le vol a repris son départ à 21h28, permettant aux passagers de rejoindre Dakar environ cinq heures plus tard.
Ce type d’incident, bien que rarissime, souligne l’importance de la formation des personnels navigants face à des situations imprévues et dangereuses. Selon les premiers éléments, la victime – le chef de cabine – n’a pas subi de blessures graves mais a été profondément choquée par l’agression. Air France n’a pas, à l’heure d’écrire ces lignes, communiqué sur l’état de santé ou la suite donnée à l’affaire concernant la passagère.
Les passagers ont salué le professionnalisme de l’équipage et la rapidité de la réaction des autorités françaises. Une enquête est ouverte pour déterminer les circonstances exactes et la prise en charge médicale de la passagère, qui pourrait faire l’objet d’un suivi psychiatrique et de poursuites.