Covid-19 : précautions à prendre à l’aéroport et dans l’avion

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Aero News (précautions à prendre à l’aéroport) – Vous avez vos passeports ? Prochaine étape : à vos masques, des N95 de préférence, surtout dans les grandes files à l’aéroport, à l’embarquement et au débarquement, de même que dans les toilettes des avions et des aéroports. Et ce, peu importe les règles imposées par les compagnies aériennes ou celles en vigueur dans les aéroports à destination.

À l’aéroport Montréal-Trudeau, le port du masque (médical à tout le moins) est obligatoire. Mais à l’étranger, plusieurs aéroports – Charles-de-Gaulle, en France, notamment – ne l’imposent plus.

Les règles quant au port du couvre-visage varient d’une compagnie à l’autre : Air France, par exemple, recommande le masque sans l’imposer. Air Canada indique sur son site que, suivant les exigences de Transports Canada, le masque est obligatoire « à l’embarquement, à bord et au débarquement ». Idem pour Air Transat.

Sur Twitter, Roxane Borgès da Silva, professeure à l’École de santé publique de l’Université de Montréal, rappelait à la ronde il y a quelques jours l’importance du masque.

En entrevue téléphonique, elle persiste et signe. « Ce serait si dommage d’être malade et confiné à l’étranger ! »

Elle se trouve elle-même en Europe, après un vol à partir de Montréal précédé d’interminables attentes.

Dans l’avion en tant que tel, souligne Mme Borgès da Silva, « il y a une très bonne qualité d’aération », alors c’est surtout à l’enregistrement des bagages et à la sécurité qu’il faut être particulièrement prudent.

Le masque médical ordinaire protège les autres, c’est bien, « mais pour se protéger soi-même, il faut un masque N95 » (standard pour les adultes ou adapté à la taille des enfants).

Même lors des vols où le masque est obligatoire, Mme Borgès da Silva note qu’il est porté n’importe comment. « J’ai même vu un gars qui se le mettait sur les yeux pendant qu’il dormait ! »

En plus du masque, la Dre Anne Gatignol, professeure de microbiologie à l’Université McGill, insiste sur l’importance d’être à jour dans sa vaccination.

« Si vous êtes à cinq ou six mois de votre dernière dose et que vous n’avez pas eu d’infection, je recommanderais une dose supplémentaire, idéalement plus de deux semaines avant de partir pour que l’organisme ait le temps de réagir et de fabriquer des anticorps ».

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